AGM = ANIMAUX GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS

AGM = ANIMAUX GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS

Vous connaissez les AGM ?
Ça veut dire Animaux Génétiquement Modifiés. Eh oui on fait ça ! Et depuis longtemps, vous ne saviez pas ?

Pour ça, en France, on peut compter sur l'INRA, fierté de la quasi totalité des scientifiques français (ça c'est normal, c'est du corporatisme) et de la quasi totalité de la classe politique, ce qui est moins normal si on est resté un peu naïf, mais qui est tout à fait "normal", au sens statistique du terme, au regard de la zone désertique où est parquée l'éthique animale. Donc l'INRA fait son boulot quoi.

Extrait de l'article de Pierre Le Hir sur lemonde.fr, article intitulé "Les animaux génétiquement modifiés finiront-ils dans nos assiettes ?" dans la rubrique "Biodiversité" (si si)

…" L’agnelle-mère était porteuse d’un gène de méduse, qui permet l’expression d’une protéine fluorescente utilisée comme traceur. Cela, indique l’organisme public, dans le cadre d’un programme de recherche sur « la greffe de cellules pour restaurer une fonction cardiaque défaillante suite à un infarctus du myocarde ». L’ovin servait ici de modèle pour les pathologies humaines.…"

Bon. La question est : qu'on soit scientifique ou non, les faits ici relatés peuvent-ils passer comme une limande à la poste ? Si on en est à trouver "normal" de trafiquer un mouton avec des gènes de méduse, c'est qu'on a dû en faire du chemin, en coulisse. A minima il faut avoir fait beaucoup d'études c'est sûr. En tout cas, nous, pauvres hères un peu bisounours comme aiment nous qualifier ceux qui veulent à tout prix éviter ce genre de débat, on aimerait bien assister aux cours d'éthique animale qui leur ont été professés ! Si vous avez des informations à ce sujet, n'hésitez pas à nous les communiquer, on est très intéressés. Une carence expliquerait beaucoup de choses.

Donc, pour résumer : afin d'essayer de réparer les humains qui ont, par exemple, mangé trop de viande (de mouton ?) on prend une agnelle qui vient de naitre et, pour être sûr qu'elle comprenne bien qui est le patron sur cette planète, on lui colle un gène de méduse avant qu'elle ne puisse même avoir la chance d'en apercevoir une. Qu'elle ne se plaigne pas, elle sert de "modèle" ! Amies mannequins, lisez bien les contrats avant de vous engager comme modèle. Ceci dit, c'est vrai que les humains ont moins à craindre de ce point de vue. Quoique… il paraitrait que des expérimentations sur des humains seraient pratiquées dans certains hopitaux, probablement pour valider celles qui sont pratiquées sur les animaux, au cas où ceux qui les prétendent non fiables auraient raison (vous voyez bien qu'ils sont magnanimes ces scientifiques). Y'a même des volontaires il parait. Ben oui, des gens qui sont dans la misère, c'est presque faire oeuvre sociale. Certes, certains viennent de lointains horizons, ne parlent pas bien français, du coup ils n'ont pas tout compris. Du coup, à la limite, à quoi bon les briefer. Et puis ils sont contents d'être nourris-logés. Mais je m'égare.

Suite de l'article du Monde :
… "Las, inadvertance ou faute délibérée d’un ou de plusieurs employés – l’enquête le dira –, Rubis a été acheminée vers un abattoir francilien, en août 2014, et sa carcasse vendue, fin octobre, à un particulier, sans que l’on sache qui l’a finalement mangée. L’INRA assure que la protéine fluorescente « ne présente aucune toxicité » et qu’ingérer cette viande n’entraînait « aucun risque pour la santé du consommateur », d’autant que l’agnelle n’exprimait pas la protéine incriminée."

Déjà, quand on nous dit qu'un truc ne présente aucune toxicité, on peut bien sûr s'inquiéter. C'est ça qui est bien avec la "communication". D'abord le silence, puis des déclarations péremptoires de ce type, puis, le jour où on s'aperçoit qu'on a déconné, on pond des statistiques qui démontrent bien que c'est seulement dans 1% des cas que il y aurait eu des effets secondaires, puis le pourcentage augmente mais les effets restent qualifiés de secondaires. À ce sujet, savez-vous que sur la notice de certains médicaments il y a, dans la liste des effets secondaires la "mort subite" ? Bon, je m'égare encore. Notons quand même que le fait que la mort puisse être considérée comme secondaire nous permet de bien mieux comprendre certaines expériences.

Mais revenons à notre pauvre agnelle, baptisée Rubis. Peut-être ces chercheurs en attendaient-ils la notoriété, d'où ce nom de pierre précieuse. Ce qui ne l'a pas empêchée de finir à l'abattoir. Faut pas déconner, c'est quand même qu'un mouton. On suppose qu'ils ne pouvaient plus rien en tirer, et pour la remercier de sa collaboration, on l'a envoyée au couteau. Mêmes méthodes que la Gestapo, que vous collaboriez ou pas, vous êtes remerciés de la plus tranchante des façons. "Par inadvertance" nous dit-on ! On vous le disait bien, que la mort était secondaire. Surtout pour un animal, cela va sans dire.

Ce qui inquiète officiellement ceux qui ne peuvent plus dissimuler la bourde, ce n'est pas du tout l'histoire misérable de cette petite agnelle. C'est que son cadavre ait terminé sa course en barquette. Du coup attention à la justice des hommes. Ça peut ruiner une carrière cette affaire.

Mais que je suis bête, je viens de tout comprendre : ce n'est pas en barquette qu'elle a fini, mais chez un "particulier". Ça ne fait pas tilt ? C'est qui, un particulier qui achète un mouton ? Eh oui, un musulman qui fête l'Aïd ! Du coup, en introduisant le gène de la fluorescence de la méduse, on va enfin pouvoir repérer les musulmans la nuit. C'est balaise ! Face à la montée du FN, certains scientifiques aussi ont choisi la collaboration.

Bon, ensuite ?

Habituelles descriptions de souris-rat (c'est banal ça, si vous pensez nous émouvoir avec ces nuisibles qui pullulent) de lapine-méduse (encore les méduses, c'est pas possible, y'a un chef de laboratoire qui a du se faire attaquer lors d'une baignade) ou mieux de chèvre-araignée, moustique ou saumons transgéniques (baptisé Frankenfish par ses "détracteurs"). On nous rassure finalement, après que des "milliers d'animaux par jour soient modifiés par transgénèse", ce genre d'expérience battrait de l'aile :

"L’idée de recourir à la transgénèse chez les animaux, en vue d’une meilleure qualité ou d’une plus grande productivité, est largement abandonnée dans le monde, assure Christian Huygue, directeur scientifique adjoint de l'INRA. Imaginer agir sur un ou deux gènes particuliers est illusoire. Les progrès viendront plutôt d’une amélioration de la sélection génomique, qui permet, par exemple, pour les bovins laitiers, de sélectionner les espèces les plus performantes."

"Imaginer agir sur un ou deux gènes particuliers est illusoire"… Ce n'est pas nous qui le disons, c'est un ponte de l'INRA lui-même. Donc tout ce qu'on vient de raconter, c'était évidemment juste pour essayer. Si besoin était, nous avons là la démonstration du mépris absolu à l'égard des individus animaux. Ce mépris est inscrit dès le départ dans les prérogatives de la plupart des scientifiques dans ce genre d'institution, prérogatives hautement teintées de spécisme bien sûr. C'est juste ça qui doit changer. Rien que ça. On attend les photocopies des fascicules d'éthique animale.

Évidemment, on n'attend rien du tout. Il faudra les pousser du banc ces pauvres garçons et ces pauvres filles qui n'ont pas eu le temps de lever le nez vers le ciel, de respirer un bon coup d'air frais, et de se poser des questions simples.

Que ceux qui auraient peur que les manipulations génétiques cessent se rassurent. Fin de l"article :
… "Les animaux génétiquement modifiés n’ont pourtant pas dit leur dernier mot. Les industriels des biotechnologies travaillent désormais sur d’autres techniques que la transgénèse. Des méthodes plus rapides, plus précises et moins coûteuses, comme « l’édition de gènes » déjà mise en œuvre dans le domaine du génie végétal. Ce procédé permet, grâce à des « ciseaux à ADN » – des nucléases –, d’opérer une coupure sur un site ciblé du génome, afin de modifier ponctuellement un gène ou de l’inactiver. Des moutons ou des bovins à la masse musculaire accrue sont ainsi en gestation en Ecosse, ou encore des cochons au taux de cholestérol plus faible en Chine. D’ici quelques années, les AGM pourraient bien être au menu des humains."

Ouf, on a eu peur ! Que feraient tous ces puits de science désoeuvrés ? On va quand même pas les recycler dans la prévention, l'hygiène de vie, la lutte contre la toxicité de la plupart des substances qu'ils ont eux-mêmes contribué à promouvoir ! Soyons un peu réalistes bon sang ! On ne va quand même pas revenir aux tisanes de grand-maman, aux poudres de perlimpinpin, et aux incantations en tous genres ! Et puis, qui paye les recherches hein ? Les laboratoires pharmaceutiques. Ils ne vont quand même pas travailler à ce qu'il y ait moins de médicaments. Allons ! Circulez les bisounours. Allez brouter plus loin.

Juste pour finir, cette phrase, terrible :
"Les animaux génétiquement modifiés n’ont pourtant pas dit leur dernier mot".
Ça me rappelle la "crise de la vache folle". Un journal avait titré "Sauvez le boeuf !".
Non contents de les mépriser, les enfermer, les trafiquer, leur faire vivre des non-vies, on fait parler les animaux. En l'occurence, on leur fait demander que les expérimentations continuent. Si ça, c'est pas du cynisme, ce mot ne pourra jamais être employé.

Ou peut-être est-ce juste le révélateur du degré de dérive que les hommes ont désormais atteint ? Pour poursuivre sur la métaphore nautique, il faudrait désormais des barreurs exceptionnels, qui aient suivi et assimilé les fameux cours d'éthique animale qu'on attend toujours dans les amphis des grandes écoles, facultés et autres universités.

Pr Quolibet
(diplômé des Hautes Écoles)

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lien vers l'article : Les animaux génétiquement modifiés finiront-ils dans nos assiettes ?

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25 juin 2015 TRASH NEWS

One Response to “AGM = ANIMAUX GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS”

  1. Etoilecaroline777 dit :

    c’est juste DINGUE tout ça… on marche sur la tête ! pauvre de nous !

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