Tuer le temps

TUER LE TEMPS v. (latin : tutartempus)


Faire n'importe quoi pour éviter de s'ennuyer en attendant que le temps passe (Larousse).

Version soft : télévision incontinente (pas si soft), mots croisés, horoscope, loto, radio bruit-de-fond, jeux de "société", collection de timbres, noël, réveillon, night-club, week-end, vacances, 35 h (de gagnées), pâques, lavage de voiture (pour pays avec eau), comptoir de bistrot, vitesse limitée, plats cuisinés interminables (et gras), prévisions météo, cave à hygrométrie constante, nostalgie à hagiographie contrôlée, comment-ça-va-et-vous-ça-va-pas-mal-et-vous, systèmes de sécurité sophistiqués, concours de pétanque, paranoïas sophistiquées, ramasse-miettes, rêves de tout ce qu'on ne fera jamais (lâcheté - paresse, rayer la mention inutile), il-a-la-bosse-des-maths-et-le-gène-de-la-musique-c'est-évident…
(Mais c'est trop facile)

Version moins soft : tuer des hommes (plein de variantes avec ou sans tortures), tuer des animaux (plein de variantes avec ou sans tortures), essayer le ball-trap (la même chose sans meurtre c'est moins drôle, voir chasse), manger ce qu'on a tué (sauf les hommes), réveillonner au foie-gras (manger ceux qu'on n'a pas torturés soi-même), noël (dinde engraissée sodomisée aux marrons, fruits à la couleur prédestinée), pâques et ses poules… en chocolat . Enfin une lueur d'espoir (même couleur néanmoins).