03 – Litanies
> extrait
Je vous connais je vous connais
Vous êtes bien comme j’étais
Il fallait fuir la ville grise
Et cet Occident qui se grise
Passées les premières frontières
Loin de ses terres on fait le fier
L’amour des êtres différents
Seulement des humains s’entend
Voici que s’insinue le doute
On ne veut plus tracer la route
Il n’y a plus rien d’exotique
Trop de souffrances c’est ça le hic
Près du bipède noir ou blanc
Y’a l’animal en arrière-plan
Peuples d’échines qui se courbent
Cachez ces regards qui nous troublent
J’entends fort bien vos litanies
Elles souillent la beauté de ces vies
Hier colons ou bien esclaves
Mais bien unis dans le carnage
Pas de souffrances point de cris
Derrière les barreaux du mépris
J’entends gémir certains humains
Tous les animaux c’est certain
Sauf quelques protégés
Quelques protégés
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Un jour ou l’autre il faudra bien
Que le carnage prenne fin
Un jour ou l’autre il faudra bien
Que le carnage ait une fin