
1- Usuel : organismes vivants, de tailles et d'espèces extrêmement
variées, remarquablement utiles à l'Homme (espèce
dominante de la planète Terre), historiquement pour de nombreux
travaux réputés difficiles, mais aussi pour nourrir celui-ci
à satiété (ce dernier qualificatif concernant surtout
les occidentaux), pour servir de mire ou de passe-temps(voire chasse
et pêche) et enfin pour servir de terrain à toute sorte
d'expérimentations scientifiquement approuvées par des
experts (voir aussi spécialistes). Signalons tout de même
à ce propos qu'il existe quelques groupuscules activistes qui
prétendent que les animaux souffrent comme les humains et qu'on
ne doit donc pas faire de telles choses : ce sont des sectes. Heureusement
tout cela peut continuer, et permet à l'homme d'inventer sans
cesse de nouveaux médicaments, et parfois même de nouvelles
maladies. Certains animaux sont très pratiques, on peut les élever
en nombre sans cesse croissant ; ils sont très dociles et très
nourrissants ; on peut leur faire manger pratiquement n'importe quoi
; c'est très rentable (à condition d'avoir de très
grands troupeaux).
Les animaux sauvages sont quant à eux organisés en une
multitude d'espèces ; dans les temps obscurs, ils grouillaient
; il y en avait trop. Heureusement, l'Homme a sû maitriser l'augmentation
d'entropie en résultant. Il a mis de l'ordre.
2- Assez nouveau : être vivant, doué de mobilité
et de sensibilité (Larousse), égal à l'homme sur
le plan de la souffrance (ceux qui ne possèdent pas de système
nerveux seront évoqués séparément), désormais
quasi-introuvable à l'état sauvage. Dans cette acception,
tout acte qui met en péril, directement ou indirectement, l'intégrité
physique d'un animal, quel qu'il soit et quelles qu'en soient les justifications,
sera considéré comme un crime. À noter que si on
considère que l'homme est un de ces animaux (ce qui est difficile
à nier), ce n'est que pure logique.
Remarques
:
- On utilise également les icônes animales (anathème
en vue) en toute occasion : équipes sportives, marques de tout
type de produit, expressions utilisées dans toutes les langues
du monde pour évoquer la ruse, la rapidité, l'acuité
visuelle, olfactive ou auditive,…, et bien entendu pour accueillir
les clients dans tous les lieux ou l'on vend des "produits"
extraits de leurs dépouilles (cuisinées ou non). Tout
est bon dans l'animal. Même son image.
- Pour de nombreuses "écoles", dont des églises,
ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est l'âme. Inexplicablement,
sa traduction latine est anima. Il faudrait modifier cette double éthymologie,
sinon une vache n'y retrouvera pas son veau. Ce ne serait pas la première
fois, alors qu'attend-on ?
- À y regarder de plus près, l'acception 2 n'est pas si
nouvelle :
Gandhi "On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon
dont on traite les animaux."
Léon Tolstoï "Tant qu’il y aura des abattoirs,
il y aura des champs de bataille".
Victor Hugo "La vivisection est un crime" (discours inaugural
du lancement de la ligue anti-vivisectionniste française, 1883)
.
Jeremy Bentham "la question n'est pas : peuvent-ils raisonner ?
ni : peuvent-ils parler ? mais : peuvent-ils souffrir ?" (1789).
Léonard de Vinci : "J'ai rejeté la viande depuis
très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils
regardent maintenant le meurtre de leurs semblables."
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